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Elefterna et son musée

L'ancienne cité d'Elefterna est située à 380 m au dessus du niveau de la mer, sur les contreforts du Psiloritis, au coeur de l'ile de Crète. Votre séjour sur l'ile doit absolument passer par ce lieu. Il est unique ... 

Elefterna a été découverte grâce aux recherches de l'Université de Crète à partir de 1865.

Les secrets de l'Ancienne Elefterna datent de 3000 avant J.C. La découverte de la nécropople de ORTHI PETRA a montré que dès l'époque de l'âge de Fer, la région était occupée et qu'il s'agissait d'une des villes les plus importantes de Crète, directement associée à la civilisation grecque et à Homère. ( l'Illiade et l'Odyssée).

C'est la raison pour laquelle cette région a été choisie pour y développer un parc archéologique, créer des randonnées, des aires de repos et un vaste rappel à l'histoire. Ce lieu est unique en Crète.

Le Musée

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Il occupe une superficie de près de 2000 m2 avec ses salles d'exposition, les entrepôts et les laboratoires. Parmi les pièces les plus intéressantes que le nouveau musée expose, on peut trouver des inscriptions qui datent de 500 av. J.-C., découvertes l'été dernier. Les objets exposés sont les témoignages de l’évolution de l’ancienne cité d’Elefterna, de ses périodes d’apogée mais aussi de déclin.

 

Ils éclairent, en même temps, les différents aspects de la vie publique et privée, les pratiques religieuses et les coutumes funéraires. L’exposition comprend également des objets importés d'autres régions de la Méditerranée, objets qui pointent l’importance du commerce entre ces zones géographiques pendant l’antiquité.

Situé au cœur de l'île de Crète, à environ 30 kilomètres de Réthymnon, et dans les pentes du mont Idale site archéologique offre une vue magnifique sur la mer. La ville trouve ses origines au néolithique et existera jusqu’à la période byzantine.

 

Le temps avait complètement effacé ses traces, si bien que, lorsque le ministère de la Culture accorde en 1985 à l'Université de Crète la permission de fouiller, personne ne pouvait s’imaginer qu'un palimpseste* serait retrouvé. Les imprimés géométriques, archaïques, classiques, hellénistiques, romains et byzantines protochrétiens témoignent d'une présence humaine constante dans la région depuis le troisième millénaire avant notre ère.

Le principal promoteur de l’ouverture du musée dans le même site archéologique est le professeur Nikos Stampolidis, un archéologue grec qui partage sa vie entre les fouilles en Crète et la gestion du Musée d'art cycladique à Athènes. Lors de l’inspection des excavations, depuis plus d'un quart de siècle, Stampolidis et son équipe ont découvert des centaines d'objets, vestiges et ruines des maisons et ont mis en exergue les histoires inédites de beaucoup de gens enterrés, il y a 2800 ans, dans la nécropole d'Elefterna.

 ‘’Nous voulions qu’Elefterna devienne un modèle pour ce qui est  de la façon dont on présente un site archéologique. Nous sommes intervenus discrètement pour évacuer le bruit des voitures dans le but de préserver la pureté et de respecter la tranquillité du paysage. Presque tout ici est fait à la main et beaucoup par nous-mêmes, les archéologues et tous ceux qui travaillent dans l’excavation‘’, a précisé l’archéologue Stampolidis, tout en exprimant sa conviction que le projet d' Elefterna va attirer un grand nombre de visiteurs chaque année.

Stampolidis a choisi deux symboles pour Elefterna et le musée: le premier étant une abeille d'or, qui se réfère au travail acharné de son équipe pour réaliser ce rêve et parce qu’on a trouvé les premières traces du culte de cet insecte dans les temps anciens. Et le second est un "bouclier" qui représente la tête d'un lion  et symbolise la force pour protéger les idées et les valeurs de cet effort.

L’exposition sera articulée en trois unités pour pouvoir accueillir  15.000 découvertes.La première grande pièce sera dédiée à la ville et à son histoire à partir de 3000 avant notre ère et jusqu’à la période byzantine, la seconde aux coutumes et aux traditions de la ville et la troisième sera consacrée à la nécropole.

* Un palimpseste : (du grec ancien παλίμψηστος / palímpsêstos, « gratté de nouveau ») est un manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau.

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